le temps des pionniers
1919 / 1949 Jean, Jean-Charles et Paul-Emile
Lorsque Jean Singer et ses fils Jean-Charles et Paul-Emile lancent leur entreprise en 1918, ils occupent un petit atelier à la rue Numa-Droz à La Chaux-de-Fonds. Deux décennies à peine leur suffisent pour trouver le point d’ancrage propice au développement de leurs activités de cadranier: l’usine de la rue des Crêtets 32. Une adresse que l’entreprise Jean Singer ne quittera plus.
installation
à la rue des Crêtets
le temps de l’envol
1950 / 1975 Rolf Engisch
Emmenée par son jeune directeur Rolf Engisch, l’entreprise Jean Singer & Cie accompagne, entre 1950 et 1975, le formidable envol de l’horlogerie helvétique. Pour répondre à la demande croissante, non seulement elle agrandit son espace de travail mais elle investit aussi dans son outil de production. Cette belle histoire n’est pourtant pas sans écueil. Un événement reste gravé aujourd’hui encore dans les mémoires chaux-de-fonnières : l’incendie qui ravage l’usine le mercredi 16 janvier 1957.
en août déjà, l’entreprise se remet à l’ouvrage dans des murs complètement restaurés
l’usine reconstruite après le grand incendie de 1957 tourne à plein régime
les cadraniers rivalisent de modèles et envoient leurs vendeurs sur les routes
une conjoncture très favorable permet de développer l’entreprise et créer des emplois
Singer dépose ses brevets dans le monde entier
les Trente Glorieuses s’achèvent
en pleine tourmente horlogère, les quatre directeurs de l’entreprise ont annoncé leur départ
le temps de la maturité
1975 / 2012 Jean-Claude Engisch
Au début de l’année 1975, Jean-Claude Engisch arrive dans l’entreprise pour épauler son père. Il a devant lui une entreprise construite, saine et solide, dotée d’un excellent appareil de production. La crise horlogère ne l’épargne pas, bien sûr. Mais le moment venu, Jean Singer & Cie aura tout en main pour reprendre le cours d’une histoire moins… décousue par les événements.
le paysage des cadraniers a subi d’immenses bouleversements
le temps des défis
2012 Joris Engisch
Quand Joris Engisch prend la direction, l’entreprise familiale chemine dans un environnement complètement renouvelé, où la concurrence se fait vive. Très vive. Indépendante, elle évolue en face de cadraniers qui, selon les circonstances, sont leurs clients ou… leurs concurrents. Son défi ? Choyer le savoir-faire précieux transmis de génération en génération. Et se projeter vers des technologies qui lui permettent de conserver une compétence d’avance et de répondre ainsi à l’excellence requise par les marques horlogères.